Je suis perché sur les toilettes, tenant mon oreille droite avec ma main droite et déplaçant le haut du corps en rond. Je suis au Spa de Shankara Ayurveda au Art of Living Retreat Center à Boone, en Caroline du Nord, et au lieu de me détendre dans le sauna, je prie pour le caca. C'est le sixième jour de mon séjour de huit jours au centre, où je fais un traditionnel Panchakarma nettoyer. Aujourd'hui est tout à propos prévisions —A.K.A. Évacuation intestinale extrême.
Bien sûr, Panchakarma implique de nombreux traitements corporels luxuriants, et j'ai eu ma juste part au cours de la semaine dernière - avec des praticiens me massant avec de l'huile chaude, martelant chaque once de tension de mes muscles avec des sachets de guérison des herbes et dégoulinant de l'huile chaude sur mon troisième œil - tout pour réinitialiser mon système nerveux et débarrasser mon corps de ce dont il n'a pas besoin. Pourtant, ce nettoyage intense implique également de suivre un régime spartiate et de consacrer une journée entière à essayer d'éliminer, bien. Virechana ne consiste pas seulement à nettoyer le corps, il s'agit également de nettoyer le moi mental et émotionnel, explique Medha Garud, directrice des programmes de l'Ayurveda. Le processus vous aide à libérer de nombreuses impressions et habitudes, appelées Samskar , que vous transportez dans votre système.
Plus facile à dire qu'à faire, je me considère comme mon tour à l'intérieur. Il est humiliant de réaliser que je suis peut-être l'une de ces personnes que le professeur de yoga et consultante en santé ayurvédique Kimberly Rossi, directrice du spa et du développement commercial, dit vraiment que veut conserver leur merde. Finalement, je plaide avec Vaidya Lokesh, le médecin ayurvédique du centre, pour un certain soulagement, c'est ainsi que je me suis retrouvé à faire ces étranges ablutions dans la salle de bain.
À ce moment-là, j'étais dans le tronçon le plus difficile du Panchakarma, un nettoyage qui a remis en question tous les aspects de mon style de vie et l'a abouti à une question centrale: comment mes choix augmentent-ils ou interfèrent-ils avec mon bien-être? Bien que la réponse ne soit pas encore claire, une chose était certaine: j'étais en mission de 21 jours pour le découvrir.
long curly haircut for men
Voir aussi Rajeunir avec un nettoyage d'automne ayurvédique de 4 jours
Préparer la grande version
Mes intestins récalcitrants peuvent être la preuve de mon habitude de résistance, mais lorsque l'occasion de se rendre au centre de retraite Art of Living pour cette désintoxication intense s'est présentée pour la première fois, je n'ai pas hésité à dire oui. Je savais que Panchakarma ne serait pas facile - j'habitais en Inde pendant la plupart de la vingtaine et j'avais vu beaucoup de gens le traverser - mais j'étais conscient des avantages physiques et mentaux que la plupart des gens éprouvent après l'avoir terminé. La promesse des avantages l'emportait sur les inconvénients possibles. Il s'avère que c'était une bonne chose que j'ai commencé Panchakarma avec une attitude si impatiente.
Panchakarma n'est pas pour les faibles, explique Eric Grasser, MD, un médecin intégratif à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, qui combine la médecine fonctionnelle avec l'Ayurveda. Même les textes anciens avertissent que Panchakarma doit être entrepris par ceux en assez bonne santé. Pour les très fragiles ou affaiblis, Panchakarma est tout simplement trop intense, explique Garud.
Une partie de l'intensité de Panchakarma peut être attribuée à la conception cumulée: c'est un processus de détoxification en trois étapes qui dure traditionnellement trois semaines. La première étape implique des changements de régime alimentaire et de style de vie qui vous préparent pour la deuxième étape la plus intense du nettoyage; La troisième étape consiste à passer hors de cette deuxième étape et à un style de vie durable pour le long terme. Et chaque médecin ayurvédique avec qui j'ai parlé dit que chaque étape est cruciale, aidant à maximiser l'efficacité de Panchakarma, à minimiser les complications potentielles et à fournir un conteneur protecteur pour la libération intérieure profonde que le nettoyage est destiné à apporter. Heureusement, je suis en bonne santé et j'étais convaincu que je pouvais physiquement résister à la refonte extrême.
Une semaine exactement avant mon séjour au Art of Living Retreat Center, on m'a dit d'éliminer les produits laitiers, la viande, le sucre, la caféine, l'alcool et les aliments transformés de mon alimentation - tout considéré comme un fardeau pour la digestion. Même les légumes sont un non-non, car leur fibre taxent indûment la détoxification, explique Garud. On m'a également demandé de ne boire que de l'eau chaude entre les repas afin de renforcer ma puissance digestive et d'éliminer les toxines.
Voir aussi Méditation guidée de 10 minutes pour manger conscient
Kitchari, un repas à un pot légèrement épicé de riz basmati et de dal mungo, cuit avec des tas de ghee, est devenu mon nouveau meilleur ami culinaire; Je l'ai consommé pour le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Pourquoi tant de ghee? Il desserre les impuretés du corps - un processus appelé oléation, explique Grasser. La plupart des toxines sont gras solubles et le foie les rend solubles pour l'eau afin qu'ils puissent être éliminés, dit-il. L'oliation fonctionne comme un détergent, se liant aux toxines et les amadouant hors du corps.
Dans une semaine suivant la sortie du sucre et de la caféine de mon alimentation et de manger un bol après un bol de bouillie, j'ai senti mes niveaux d'irritation à plat. En tant que mère de deux enfants de 45 ans, ma phase actuelle de la vie peut être distinguée par une ligne d'un film basé sur le roman de Nikos Kazantzakis Zorba le grec, dans lequel le mariage, la maison et les enfants sont appelés la pleine catastrophe. Par catastrophe, je ne veux pas dire la catastrophe - plutôt l’élogalité poignante de son expérience de vie.
Dans mon cas, la quête spirituelle exaltée de ma vingtaine en Inde avait cédé la place à un terrain de test plus avancé: la vie domestique. J'avais oublié comment être dans la bonne relation avec mon corps, peu importe tout le reste. J'avais passé tellement de temps à évaluer si ma vie mesurait un idéal de réussite externe - avec ma carrière, ma famille et surtout moi-même - je ne savais pas à quoi ressemblait un espace de tête sans obstruction par la négativité. J'ai transpiré les petites choses (division du travail des ménages, des bêtises pour animaux de compagnie trop nombreuses pour compter) et j'ai gaspillé les gros trucs (le fait que j'étais en bonne santé et béni avec une famille). Le doux soulagement de savoir que j'en avais assez. Je n'ai jamais cessé de comparer et je suis toujours tombé sur court. Mais après une semaine de manger conscient et de soi, je commençais à sentir que Panchakarma pouvait me donner la clarté dont j'avais envie. Je voulais savoir quelle était ma part dans ma propreté et comment y faire face.
Je ne suis pas étranger à me mettre sur la sellette; L'auto-inhiaison avait pratiquement été mon travail de jour pendant mon séjour de huit ans en Inde, étudiant avec un enseignant dont la question centrale était, qui suis-je? Mais une telle enquête provocante avait été mise en veilleuse, malgré une pratique de yoga de trois décennies. Au début du nettoyage, je n'ai pas saisi les mesures drastiques nécessaires pour me remettre sur la bonne voie, mais je me sentais comme si j'étais parti prometteur.
Voir aussi J'ai suivi un style de vie ayurvédique pendant un mois - et voici ce qui s'est passé
Se présenter à l'expérience
Lorsque je suis arrivé à l'art de vivre pour la deuxième phase plus intense de Panchakarma, j'ai été présenté à Lokesh, le médecin ayurvédique, qui a pris mon pouls et a déterminé mon dosha principal (Pitta) et celui qui est le plus hors de coup (Vata), ou dérangé comme les praticiens ayurvédiques. (Pour plus d'informations sur les trois doshas et comment ils affectent la santé, consultez la compréhension des doshas à la page 34.) En fonction de son évaluation, Lokesh m'a attribué une liste de traitements à base d'huile spécifiques, tels que Abhyanga (massage pétrolier), Shirodhara (traitement du front liquide) et Marma (Ayurvedic Acupressure), le tout conçu pour aider à me faire du lubrifiant à partir de la pampering extérieure. luxueux. Les huiles spécifiques à Dosha préparées avec des herbes ont saturé la peau et les cheveux. Les coups fermes et vigoureux d'Abhyanga attendaient ma peau et apaisaient les muscles endoloris. Pendant Shirodhara, un récipient en cuivre, oscillant d'avant en arrière comme un ancien pendule, arrosait un flux constant d'huile chaude sur mon front. Et après chaque traitement pétrolier, j'ai été conduit au vapeur pour ouvrir davantage les Srotas (canaux de circulation). L'oliation, à la fois interne et externe, a fonctionné comme l'antidote de mon Vata devenu voyou.
Tout au long de mon séjour, mon régime a ressemblé exactement à ma phase de préparation, avec Kitchari servait trois fois par jour. Cependant, la quantité de ghee qui m'a été prescrite augmentait chaque jour par une ou deux cuillères à soupe par repas. J'ai abattu plus de ghee que je ne l'imaginais était humainement possible. J'ai regardé les douves de Ghee autour de mon monticule de Kitchari s'élargir à un degré alarmant, mais j'ai rapidement appris à aimer sa richesse excessive. Mon corps y a pris - ma digestion n'a jamais été si transparente - et les 10 autres participants de Panchakarma qui se sont rendus à l'art de vivre pour cette désintoxication ont dit la même chose.
Entre le délicieux Kitchari, les heures passées à décrocher sur la table de traitement, le yoga et la méditation quotidiens, et une rupture bienvenue de la technologie (j'ai été invité à ranger mon téléphone portable et mon ordinateur portable au moment où je me suis enregistré), j'ai ressenti un sentiment de Sattva (pureté) comme une expérience vécue: mes pensées se sont enfreintes et renvoyées à, un Silence incompérisable; Les contours oints de mon corps ont été rendus sacrés; Mon souffle a pris un volume généreux; Mon cœur s'est répandu en moi. Tout était plus doux. La coquille fragile de mon auto à coupure de café, durement chargé et suspendu avait l'impression d'avoir été craquée d'une manière que j'espérais plus jamais.
dress shirt vs button down
J'apprécie comment Panchakarma fonctionne comme une intervention hautement chorégraphiée, bien qu'ancienne. Le genre qui se rétrécit doucement mais a une persistance impitoyable. Les règles avaient du sens, mais pouvaient tout de même m'effacer. Dans mon groupe, beaucoup ont passé de bons jours qui alternent avec une crise de guérison quelconque ou une autre: diarrhée, maux de tête, maux de gorge, fatigue, chagrin spontané. Encore une fois, les experts disent que c'est à prévoir: chaque fois que vous déplacez quelque chose qui peut être coincé, c'est une chasse d'eau. Vous sortez les doshas des tissus plus profonds et vous sortez des émotions des endroits plus profonds où ils ne coulent pas. Puis tout d'un coup, tout commence à couler, dit Grasser. Tout ce que nous avions sur le verrouillage venait pour l'air - et il n'y avait aucun endroit plus sûr pour que cela se produise.
Voir aussi Quiz: Découvrez votre dosha
Deux semaines de Kitchari, plusieurs pintes de ghee, cinq marmas, quatre abyhangas, deux shirodharas, et une poignée d'autres traitements apaisants plus tard, le jour de la virechana. Virechana est le nœud du Panchakarma, qui implique cinq procédures de sondage noueuses généralement répertoriées dans un ordre descendant: Nasya (Huiles médicamentées appliquées par le nez), Mères (vomissements contrôlés), prévisions (purgation thérapeutique), assez (lavement), et Rakta Mokshana (saignée). En raison des problèmes de responsabilité et des mœurs culturelles, les vomissements induits et les saigs sont rarement pratiqués dans ce pays. À l'art de vivre, Virechana était la méthode d'élimination préférée. Basti a été affecté comme devoirs pour la semaine qui a suivi mon retour à la maison.
Virechana est important car au cours des deux dernières semaines, le ghee interne et l'huile externe ont déplacé toutes les toxines de votre paroi intestinale dans votre intestin et profondément dans votre système lymphatique, mais ils doivent toujours être rincés à travers les entrailles, explique Garud. Les textes ayurvédiques disent qu'après Virechana, la capacité d'absorption de l'estomac et de la paroi intestinale est augmentée de 90%.
Permettez-moi de vous dire de première main: si Panchakarma était un récit, Virechana fonctionnerait comme la grande révélation. Bien que les résultats réels soient privés, bien sûr, la conversation sur le motif intestinal dans le salon était une discussion ouverte. J'ai suivi les excursions fréquentes de mes compadres dans la salle de bain, me demandant quand mon tour viendrait. Comment pourrais-je s'adoucir dans la difficulté inattendue de ce moment, au lieu d'essayer d'y résister? Si je devais pour un autre épisode d'inquiétude intense, le voici. À califourchon sur les toilettes sans rien montrer, j'avais une révélation sur la raison pour laquelle la lutte semblait non seulement si réelle, mais si implacable.
Plus tôt dans la journée, après un déjeuner de bouillie de riz mince, je me suis allongé dans ma chambre et une tristesse inexplicable pressée sur moi alors que mon estomac se retournait. Il était familier: mon plus grand Samskara est une tendance à s'accrocher - à des ressentiments, à avoir raison, à être la victime - quand le lâcher prise me servirait mieux. Pourtant, réaliser comment cette qualité inflexible en moi-même pourrait physiquement m'affecter était un véritable moment humble-warrior. C'était le morceau de vérité inconfortable dont j'avais besoin pour voir ma vie plus clairement.
Voir aussi Comment: massage ayurvédique de l'huile chaude
Alors que l'après-midi se transformait en soirée, Lokesh et Garud ont consulté ma situation difficile. Ils ont envoyé Mary Walker, un membre du personnel de la retraite, dans ma chambre pour me donner un traitement Marma, qui a impliqué un toucher très léger des points énergétiques subtils. Ils espéraient que cela stimulerait une sorte de mouvement. Mary a placé ses mains sur mon cœur, et en quelques secondes, j'ai senti une contraction ressemblant à des vagues pousser vers le haut. J'ai couru aux toilettes juste à temps pour vomir. Enfin, j'ai ressenti une libération, suivie d'une légèreté euphorique. Mary a tout suivi sans tressaillir. Sa neutralité m'a peut-être sauvé: elle n'a ni loué ni honteuse. À ce moment-là, j'ai réalisé que j'avais besoin d'apprendre à payer ce type de gentillesse en avant - aux autres, mais surtout pour moi-même. Cela m'a rappelé quelque chose que j'avais entendu souvent pendant mes jours en Inde: un autre mot pour la paix est le permettre.
Maintenir la rémanence
Si Panchakarma consiste à décomposer les toxines, la semaine après le nettoyage, c'est la construction de vos pouvoirs digestifs à votre nouvelle relation avec vous-même, dit Garud, ajoutant que c'est pourquoi il est crucial de réintégrer lentement. Elle nous a dit de continuer à manger Kitchari pendant quelques jours, et elle a suggéré de réintroduire progressivement de nouveaux aliments plutôt qu'à une fois. La pire chose que j'aurais pu faire, j'ai appris, aurait été de manger un hamburger et des frites après avoir quitté la retraite.
Après le nettoyage, j'ai comparé des notes avec l'un de mes amis Panchakarma, professeur de yoga et consultant en style de vie ayurvédique, Beth Sanchez, qui a fait plus de 15 nettoyages Panchakarma de son vivant. Ce qui me veille toujours après le Panchakarma, c'est la façon dont cela me permet de vraiment choisir, plutôt que d'être poussé par l'habitude, l'envie, la dépendance ou la commodité, m'a-t-elle dit. Vous vous sentez soutenu. Vous avez vraiment envie de choses qui sont bonnes pour vous. C'est ce que nous appelons Prajna. En yoga, cela est traduit par «sagesse», mais en Ayurveda, cela signifie «intelligence cellulaire».
À la maison, cette intelligence presque sauvage a persisté pour moi, malgré son retour dans le tourbillon des effondrements pour enfants, les délais de travail et les repas ad hoc. Maintenant, près de deux mois après le climatisation, je peux voir où mon prajna avait été plié. Les comparaisons, la maintenance pour les mauvaises raisons, la façon dont mon sens de la OK a été enveloppé dans d'autres personnes, m'avait tous coupé de ma tâche intérieure: le soin et l'alimentation de ma propre âme. J'avais perdu de vue ce qui était authentique en moi. La catastrophe complète est ce à quoi je suis confronté, mais comment puis-je le permettre - le laisser, même - au lieu de résister?
Panchakarma m'a aidé à voir que la perspective généreuse que je faisais aspiration ne pouvait provenir que de l'intégrité, d'un corps fluide et équilibré et un esprit qui voit le monde à travers l'objectif d'assistance plutôt que de carence. Cela m'a également appris que pour que le nettoyage soit en profondeur, cela doit être fait avec la bienveillance, pas sur l'auto-déni. C'était la source de ce que Sanchez avait appelé le soutien.
J'ai toujours pensé qu'il était intéressant que le mot sneha en sanskrit puisse signifier «l'huile», mais cela peut aussi signifier «amour», m'a dit Grasser. Il y a quelque chose de extrêmement nourrissant et aimant l'huile. Pour moi, au cours de mon Panchakarma et au-delà, l'huile est venue à représenter toutes les façons dont je veux absorber et être absorbé par quelque chose de vaste et de pardonne.
Ces jours-ci, je suis moins préoccupé par la façon dont je me classe dans le système hiérarchique invisible qui vit dans ma tête. Je ne suis pas là pour le gagner, mais je suis Dans l'ensemble, dans mon attention aux bonnes choses: comment vous ressentez d'exhaler sans restrictions, comment l'extension de ma cage thoracique de haut en temps alors que je m'incline pendant mes salutations du soleil peut s'arrêter à travers moi comme une prière. Ça ramollit que je suis après. Tout ce que je dois faire est de commencer par ce qui est réel: un repas chaud fait avec amour, les batailles dures qui valent le combat et l'espace en forme de dôme qui veut occuper mon corps, si je le laisse.
Voir aussi Détox
